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Auteur/autrice : smonnard

Satsang

Au coeur de la pratique, le satsang offre la possibilité de poser des questions et d’avoir des réponses.

Littéralement il signifie “la réunion avec la sagesse ». Lorsqu’on médite en groupe, ceci crée une atmosphère spirituelle concentrée, qui permet une expérience de méditation plus profonde s’il y a aussi une réflexion.

Satsang signifie aussi  » être en compagnie de la vérité », « être en compagnie des sages », ou « compagnie de la vérité qui est en soi ». Le terme désigne un groupe qui se rassemble auprès d’un maître dont l’enseignement est fondé sur les principes de la non-dualité.

Le Satsang donne accès à la paix intérieure et ouvre de nouvelles perspectives.


Shavasana

Elle une des postures les plus importantes du Yoga. Allongé sur le dos dans une détente complète. Ce terme sanskrit se traduit littéralement par posture du cadavre. Dans le yoga, śavāsana (prononciation: chava-āsana).

Ananda-maya-kosha

  1. Le corps de félicité
  2. L’enveloppe composée de joie. Elle englobe l’expérience de l’Un, de la participation à la Vie, de la confiance dans une puissance supérieure, peut- être celle de Dieu, de la perception du sens de sa propre existence et de la vie elle-même.

Mano-maya-kosha

  1. Le corps émotionnel
  2. L’enveloppe composée de force mentale. Elle englobe la partie de notre esprit qui s’est formée à l’aide d’influences extérieures et par ce que nous avons appris, c’est-à-dire notre système de valeurs et notre façon d’appréhender les rouages des relations, de la société et de la vie même, comme les capacités de raisonnement et la logique.

Point source

Sans doute un bindu des points décrits dans les textes traditionnels et classiques. Bindu est un mot sanskrit décrivant une action, ou une énergie concentrée. Dans le Yoga de l’Énergie, c’est un point virtuel, sans localisation anatomique précise, que l’on découvre situé vers le centre de la boule crânienne, ce qui le situe, bien qu’une recherche précise soit une leurre, au point de rencontre de 3 lignes:

  • une partant des deux os temporaux,
  • l’autre du sommet du crâne
  • la troisième du milieu du front.

Dans la pratique, ce serait une erreur de vouloir le situer avec un précision ultime. Il est de l’ordre de la sensation, du vécu, du ressenti.C’est ce lieu où va se recentrer la pensée lorsque l’on veut rechercher quelques idées dans sa mémoire; c’est ce lieu dans lequel on se recentre instinctivement lorsque l’on doit être concentré. Le Point Source est le point de départ des indriyasen quelques sorte l’orange sub-intérieur si l’on considère un des indriyas.

Plexus

Les plexus sont des lieux de rencontre de filets nerveux du système neurovégétatif : sympathique et parasympathique. Encyclopedis Universalis donne cette définition :  » Ensemble de carrefours anatomiques constitués par l’entrecroisement de plusieurs rameaux nerveux ou par l’interconnexion de troncs vasculaires. » 

Définir les chakras comme des plexus est limitant pour ces derniers mais nous pourrions  les associer aux plexus pour les concrétiser…

Kosha

Ce terme sanscrit se traduit par enveloppe, mécanisme, corps. Les yogis considèrent que l’être humain est composé de différents corps ayant chacun son mécanisme correspondant à la fonction qui lui incombe. Toutefois ces différents corps s’imbriquent et sont en constante interaction, allant du plus dense, visible, vers les plus subtils, invisibles à nos sens ordinaires.L’homme est composé de différents plans de conscience qui vont du dense vers le subtil. À première vue, tout être humain est un corps dense, ensemble de chair, de muscles, soutenu par un squelette et composé également d’organes. Son anatomie est, de nos jours, parfaitement connue dans les moindres détails, jusqu’aux glandes endocrines. Certes il y a encore de nombreux points obscurs à éclaircir en physiologie. Tout être humain a aussi des pensées, des sentiments, des émotions, et ces fonctions laissent présager des plans de conscience subtiles invisibles. C’est ce qu’en Orient nos ancêtres avaient découvert, il y a des siècles.Des textes très anciens nous révèlent que leur connaissance de l’intériorité dépasse de loin à ce sujet nos connaissances les plus modernes, Freud n’ayant fait que puiser à ces sources lointaines. Toutes les traditions distinguent au moins trois niveaux chez l’homme: le corps, le psychisme et le moi profond sou Soi. Pour les hindous, l’être humain est composé de cinq enveloppes appelées « kosha » en sanskrit que l’on traduit en langage moderne par  » plans de conscience ». La première, le corps dense appelé aussi corps de chair ou corps physique est constitué de solides (os, chairs, muscles et organes), de liquides (sang et lymphe) et d’influx nerveux transmis par les nerfs. Ainsi trouve-t-on déjà dans ce corps concret une représentation du dense vers le subtil. C’est annamaya-kosha, l’enveloppe faite de nourriture.La deuxième, prânamaya-kosha, c’est le corps de l’énergie. Cette dernière circule dans des canaux subtils nommés nâdis par les hindous et méridiens d’énergie par les chinois.La troisième, manomaya-kosha, c’est le corps du mental. C’est l’ensemble du psychisme conscient et inconscient. Son anatomie subtile comprend deux « mentaux » et deux chiitas; l’un en relation avec le manifesté et l’autre avec le non- manifesté. La quatrième, vijnânamaya-kosha, est l’enveloppe faite de Connaissance avec un grand « C ». Cette connaissance s’obtient par la jonction de l’intellect supérieur avec les principes des états de conscience sensoriels. La cinquième, ânandamaya-kosha, est l’enveloppe faite de béatitude. C’est l’enveloppe la plus profonde qu’on nomme aussi corps causal. Par elle, on atteint la pureté, la réalité, le Soi et…Paix, Joie, Amour.

Indriya

  1. Sous-entendu et traduit par « sens subtil », c’est, dirons-nous, le sens sans l’organe. Le regard intérieur, utilisation d la vue sans préoccupation de l’oeil, est le meilleur exemple. Rappelons cet exercice: diriger l’attention sous forme de ce regard intérieur vers le pied, au-délà, surtout de toute imagination. Ceci constitue ce que l’on entend par mobilisation de l’indriya de la vue. Ainsi, l’on pourra parler d’indriya de la vue ou regard intérieur, indriya de l’ouïe ou écoute intérieure, etc.
  2. Les sens subtils. Ces derniers, nommés « indriyas » en sanscrit, peuvent être considérés comme l’affinement et le prolongement de nos sens ordinaires. Ils se développent par la pratique. Nos sens ordinaires sont limités à notre corps physique, comme notre système nerveux dont ils font partie. Mais les sens subtils ne sont pas limités à ce corps dense. Ils vont au-délà du concret. D’où leur importance, car c’est par eux que nous pouvons pénétrer dans l’abstrait.
  3. Les sensations éveillées par les objets des sens sont éprouvés au moyen des organes externes du Seigneur du corps, le sens, qui sont les portes par lesquelles le Jîva reçoit l’expérience du monde. Ils sont au nombre de dix, et appartiennent à deux catégories : les cinq organes de la sensation ou de la perception (Jnânendriya), c’est-à-dire l’oreille (l’ouïe), la peau (le toucher), l’oeil (la vue), la langue (le goût), et le nez (l’odorat); et les cinq organes de l’action (Karmendriya), qui sont les réactions du moi à la sensation, c’est-à- dire la bouche, les mains, les jambes, l’anus et le sexe, par lesquels s’accomplissent la parole, la préhension (action de saisir, de prendre), la marche, l’excrétion et la procréation, et par lesquels se satisfont les désirs du Jîva. Ce sont respectivement des impulsions afférentes et efférentes.

Jâlandhara Bandha

L’étirement de la nuque et de la moelle épinière produit des effets subtils sur l’hypophyse et l’épiphyse  (glande pinéale) tandis que le « chin lock » agit sur la thyroïde et la parathyroïde.

Les fibres parasympathiques majoritaires régularisent coeur, circulation, tension d’où détente générale.

Gunas

Les trois Gunas, Sattva, Tamas et Râjas définissent les modalités de l’énergie. Dans la métaphysique tantrique qui est celle de la genèse de l’Univers, il nous est dit que Prakriti, puissance créative, déploie, secrète l’Univers selon le principe de gunas, appelés sattva, rajas, tamas.

Sattva se veut un principe d’équilibre, de pure conscience.

Tamas est le principe de l’inertie, du non-mouvement, de la passivité. Dans notre tradition occidentale où la passivité est confondue avec l’inertie la plus totale, nous avons tendance à dévaloriser, à déconsidérer cet aspect « tamas »  des événements ou des choses. Bien sûr, il s’agit là d’une erreur fondamentale. Tout étant relatif et lié, l’activité ne peut se concevoir que par comparaison à son opposé, et son complémentaire, la passivité.

Rajas est le principe de l’activité; il agit sur tamas pour supprimer sattva, ou sur sattva pour supprimer tamas.

En fait, l’objet de toute pratique est de développer le guna sattva. Les gunas sont aussi les modalités de l’énergie. Par principe, la manifestation de l’énergie est le mouvement, la mobilité, le changement . Ceci ne peut se concevoir qu’au travers de trois points: l’équilibre, le centre, sattva, l’activation de mouvement, rajas, et son frein, le modérateur tamas. Ces modalités se retrouvent dans les définitions de toute l’énergie, que ce soit pour définir une personne, une ambiance ou encore l’état d’être en pratiquant une posture. Les gunas sont aussi utilisés dans le Yoga de l’Énergie pour moduler une ambiance.

Ambiances

Nous avons tous fait l’expérience d’entrer dans un lieu et d’y éprouver un ressenti, agréable ou désagréable.  C’est ce ressenti que l’on appelle ambiance. Ce terme définit le ressenti d’un endroit, d’un lieu, d’une personne, d’une réunion, d’un objet, de son propre état d’être. Ce ressenti de l’ambiance est plus ou moins important selon notre état de réceptivité.

1. Ambiance externe

C’est le macrocosme dans tous ses aspects. C’est le ressenti du monde extérieur au corps. Cette ambiance comporte l’atmosphère ambiante, tout autour de soi, mais également bien au- delà. C’est par le développement de nos sens subtils qui ne sont pas limités à notre enveloppe charnelle que nous pouvons prendre conscience cette ambiance alors infinie.

2. Ambiance interne

C’est le microcosme. Ambiance interne se rapporte au ressenti de l’ensemble du corps, avec l’utilisation du regard intérieur. Bien entendu les autres sens dans leur aspect subtil sont mobilisés dans cet espace intérieur du corps. Le ressenti est alors différent de la sensation grossière, primaire, habituelle du corps physique. En dirigeant la conscience à l’intérieur du corps dans le torse, on apprécie l’ambiance plus ou moins dense, plus ou moins détendue de ce corps. On peut alors en conséquence agri sur cette ambiance, ce qui a pour effet de modifier le corps lui même.

3. Ambiance frontale

C’est la définition d’une zone perçue à l’aide du regard intérieur dans l’espace situé au-dessus des sourcils, vers l’arrière du front. Elle se situe au front sans pour cela en épouser la forme. Toute ambiance est en effet vibratoire. L’ambiance frontale, comme toute ambiance évolue constamment, La détecter et suivre son évolution est indispensables l’on veut pouvoir intervenir à bon escient pour améliorer notre comportement. Elle est particulièrement importante car elle est la résultante des ambiances qui composent tout être humain (physique, psychique, spirituelle) . elle est le tableau de bord de notre merveilleuse machine humaine.

4.Ambiance des sources

Ce terme définit le ressenti lorsque la pensée est dirigée dans un état de réceptivité, depuis le Point Source, à travers Sahasrâra- chakra vers une source d’énergie, à l’infini au-dessus de la tête.

5.Ambiance qualifiée

L’ambiance est plus ou moins qualifiée. Elle a toujours une qualification même si elle est neutralisée; c’est alors sa qualité. L’interêt, c’est de prendre conscience de cette qualification pour pouvoir le cas échéant la modifier soit dans sa puissance, c’est-à-dire son potentiel énergétique, soit en faisant varier sa qualité. On utilise dans ce cas les trois modalités d’expression de l’énergie (les trois Gunas).

Vyana-vayu

  1. La force qui distribue
  2. Il circule en permanence dans tout le corps. Il gouverne la circulation de l’énergie qu’il distribue à travers tout le corps par le sang, la lymphe, les influx nerveux et les hormones.

Samana-vayu

  1. La force qui transforme
  2. Il est localisé au niveau du nombril. Il est responsable de la digestion sous toutes ses formes : digestion de la nourriture, traitement de l’information et des impressions sensorielles. Il décide de ce qui doit être assimilé ou éliminé. L’activation de samana-vayu, également appelé agni ou feu digestif, a une importance particulière dans le hatha- yoga car le feu nous aide à brûler tout ce qui nous pèse et nous encombre, qu’il s’agisse sur le plan physique de kilos superflus, ou, au sens figuré, de l’égoïsme, la négativité, l’étroitesse d’esprit, du manque d’assurance, de l’indolence etc. La pratique des bandhas, en particulier, nous permet de raviver notre feu intérieur et ainsi, d’initier un processus de nettoyage et de purification. Selon les textes du hatha- yoga, seul parviendra à sortir la kundalini de son sommeil et à la faire monter le long de ses chakras pour les déployer, celui qui se sera engagé sur la voie du yoga animé d’une passion « brûlante » et qui sera « enflammé » pour les changements, les transformations et les développements allant de pair avec ce cheminement.

Apana-vayu

  1. La force qui donne
  2. Il est localisé au niveau du bas-ventre. Il est responsable de tout ce qui sort du corps: l’élimination des résidus de la digestion, la parole, les gesticulations, le contact physique, l’expiration, l’accouchement.

Prana-vayu

  1. La force qui reçoit.
  2. Il est localisé au niveau du thorax. Il est responsable de tout ce qui pénètre dans le corps: la nourriture, les perceptions transmises par les organes de sens (voir, entendre, sentir, toucher, goûter), l’inspiration et la conception.

Mûlâdhâra

  1. Chakra se situant sur le périnée, dans le coccyx, les glandes surrénales et à l’ouverture du canal Sushumnâ. 2. Ce Chakra gouverne le matériel, le physique. Son intégration nous donne vitalité, volonté de vivre, stabilité et résistance. Nous pouvons alors vivre avec les deux pieds bien sur terre.

Prâna

1.Souffle vital. Les cinq souffles principaux: Prâna, Apâna, Udâna, Vyâna et Samâna. Fluide vital dans le corps. 2.Énergie nerveuse, force, substance de vie. 3.Principe de vie infini et omniprésent qui se manifeste dans l’univers. 4.Force cosmique qui agit sur l’Akasha pour créer l’univers.

Protégé : Stage 1

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